La Banque d’Espagne estime que la crise de l’immobilier a terminé

Suite à la crise financière mondiale de 2008, l’économie de l’Espagne est entrée en forte récession, et durant une bonne partie des années qui ont suivi, la reprise a été lente et douloureuse. Durant la précédente décennie, le secteur de la construction a été en plein essor, et la forte demande, entraînée en plus par la disponibilité du crédit facile, conduit à la création d’une bulle qui a finalement éclaté en 2008. Depuis, les prix se sont corrigés, tombant dans certaines régions jusqu’à 50% ; malgré tout, les premières régions à se récupérer furent Majorque, Ibiza et Marbella, et comme pour l’économie espagnole débute une nouvelle croissance, cette reprise commence à se faire sentir à travers le pays.

Certaines zones n’ont toujours pas tout à fait touché le fond, mais pour une grande partie de l’Espagne, le secteur immobilier est sur le point de redémarrer. Dans les régions précitées, ainsi que Madrid, Barcelone, Malaga et certaines parties du nord du pays, ce processus est déjà en bonne voie, grâce aux investissements étrangers qui sont désormais rejoints par une reprise progressive de la demande intérieure.

En fait, selon la Banque d’Espagne, l’année 2015 montrera une augmentation significative de 2,8% de l’économie mondiale, plus du double de la croissance de l’année dernière. Les investisseurs étrangers montrent leur confiance dans le secteur espagnol et réinvestissent dans les deux actifs, commercial et résidentiel. La plupart des partis parlent de croissance forte et durable, avec des signes évidents d’une confiance renouvelée et des investissements dans le pays.

Les chiffres montrent que les prix de l’immobilier dans le centre de Marbella se sont largement stabilisés et sont sur le point de commencer une hausse progressive, mais il faudra un certain temps avant que les chiffres se retrouvent au niveau de l’avant-crise, et les banques commencent à offrir des prêts concurrentiels. Les banques ont également réinvestis dans les complexes résidentiels et projets d’immeubles incomplets, créant ainsi des emplois nécessaires et attirant de nouveaux les investisseurs.

Les améliorations sur le marché du logement se reflétent également  sur le niveau du chômage, avec des projections de croissance continue des options d’emploi. Bien qu’une grande partie de l’Espagne a été en « patrimoine négatif » à l’égard de la propriété au cours des sept dernières années, 2015 semble prête à être l’année où ces nombres négatifs deviennent à nouveau positifs, et le reste du pays rejoint les goûts de Marbella, où le marché de l’immobilier a montré un rétablissement complet et où les perspectives d’avenir sont solides et très positives quant à la croissance.

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